La qualité du mouvement et la satisfaction des demandeurs sont en grande partie déterminées par le nombre de postes offerts au mouvement. dans l’académie de Montpellier, le nombre de postes vacants avant le mouvement s’élevait à 610. Il résulte de la somme des postes créés, des départs à la retraite, à l’inter, en Polynésie Française ou à l’étranger, des postes non pourvus les années précédentes, et amputée des suppressions de postes.
Sur les 2 279 demandeurs, 447 sont des entrants de l’Inter et 1832 déjà titulaires de l’académie. Tous les entrants ont bien sûr obtenu une affectation ainsi qu’un tiers des titulaires de l’académie dont 120 TZR (sur 400 TZR demandeurs) qui ont pu se stabiliser et une soixantaine de collègues en mesure de carte. Au final, on constate la création de 88 ZR et 74 postes restent vacants à l’issue du mouvement. Ces postes vacants se concentrent dans les disciplines technologiques, en physiques, LC et STMS (environ 40). En LM, HG, anglais et mathématiques, les 24 vacants sont des SPEA !
Le travail intensif des élus du SNES, y compris durant leurs soirées et week-ends, a consisté pour l’essentiel à signaler des postes libérés par des départs récents en Polynésie et à l’étranger, à vérifier, corriger et améliorer les projets de l’administration pour permettre la meilleure satisfaction possible de chaque demandeur, rechercher et obtenir des mutations supplémentaires, dans le respect des règles communes d’affectation.
C’est bien l’action syndicale et ce travail qui permettent de garantir à chacun ses droits et d’améliorer les situations individuelles. En effet, seuls le travail exhaustif de vérification et d’amélioration du projet informatique mené par les élus et l’examen contradictoire en FPMA garantissent à chacun et à tous l’égalité de traitement.
Les Commissaires Paritaires du S.N.E.S. sont résolus à continuer d’exercer dans les FPMA et CAPA le contrôle démocratique pour lequel la profession les a mandatés. Ensemble, soyons déterminés à défendre le paritarisme. C’est la garantie collective du respect des droits de chacun et de tous.
Malgré le taux de mutation relativement satisfaisant dans l’ensemble, les conditions d’exercice dans les établissements ne s’amélioreront pas puisque sur les 610 postes offerts au mouvement, seuls 76 sont de réelles créations. Ces postes permettent à peine l’absorption de la démographie scolaire sans pour autant faire baisser les effectifs des élèves dans les classes, ni augmenter les possibilités de dédoublements. L’augmentation du nombre de ZR renforce néanmoins les effectifs de titulaires remplaçants.
Le SNES-FSU continue de dénoncer les méfaits de la Réforme du lycée sur les apprentissages et les conditions d’exercice, de demander sa remise à plat, et d’exiger l’abandon de la Réforme du collège qui s’inspire de celle du lycée. L’autonomie des établissements avec la fameuse marge et le miroir aux alouettes pédagogiques que constitue la substitution des EPI aux enseignements disciplinaires n’augurent rien de bon pour le Service Public d’Education. Le SNES-FSU appelle l’ensemble des collègues à refuser la mise en place de la Réforme des collèges. L’avenir de la jeunesse est en jeu sur les questions éducatives mais aussi leur avenir dans la société avec le projet de Loi Travail.
Le SNES-FSU appelle les collègues à participer aux journées intersyndicales et interprofessionnelles de mobilisations nationales des 23 et 28 juin prochains.
REFORME DU COLLEGE " LOI TRAVAIL |
Mêmes logiques " Même combat |