L’année scolaire 2014-2015 s’est terminée avec un fort sentiment de colère devant l’attitude de la ministre qui a fait le choix du passage en force de sa réforme du collège. Colère et impression d’abandon tant les décisions ministérielles vont à l’encontre de ce qui fonde nos métiers et notre attachement à nos missions au service des jeunes qui nous sont confiés.
Cette rentrée doit être celle de l’engagement dans l’action de tous ceux qui veulent un second degré cohérent et efficace pour la formation de la jeunesse. Loin des dérives managériales et souvent démagogiques, accompagnées par des organisations syndicales qui ont fait le choix de renoncer à l’ambition pour tous et font la promotion d’une école répondant aux injonctions de l’OCDE.
Dans ce contexte délétère qui voit par ailleurs le gouvernement persister dans sa politique d’austérité et de remise en cause d’acquis sociaux par la mise en oeuvre de la loi Macron, il est vital pour l’avenir de nos métiers de construire très vite la mobilisation pour obtenir entre autres que cette réforme du collège ne s’applique pas à la rentrée 2016, pour que des solutions ambitieuses soient apportées à la crise de recrutement, et pour une amélioration des conditions de travail, des salaires et des carrières des personnels.
Le SNES-FSU, syndicat majoritaire du second degré, se doit d’être moteur dans la construction de cette mobilisation en s’appuyant sur sa capacité à impulser les débats dans les établissements, à informer et à consulter les collègues sur les décisions, propositions ministérielles et sur leurs enjeux pour l’avenir du second degré et de nos professions.
C’est pourquoi dès le 1er septembre il a réuni l’intersyndicale nationale et décidé avec elle d’une journée de grève le jeudi 17 septembre et du principe d’une manifestation nationale à Paris en octobre
En PJ le tract académique à destination de la profession