Stage académique Langues Vivantes Jeudi 21 février 2013, au lycée J. Monnet à Montpellier
Groupes de compétences en langue, dont la finalité pose problème et qui sont souvent détournés par les chefs d’établissements pour économiser des heures en lycée. Conditions de mise en place du CCF (oral du bac en langues vivantes en contrôle continu) qui - sans parler des problèmes d’équité et d’égalité sur le territoire pour le baccalauréat, dont le caractère national est, de fait, remis en cause - sont extrêmement préoccupantes : énormes disparités entre langues et entre académies, tant sur le plan de la formation des collègues, que de la préparation des élèves, de l’organisation concrète des épreuves, de la création et de la collecte des sujets.
Généralisation des classes bilangues en collège, mais aussi dans le primaire, selon le plan prévu pour les années à venir dans notre académie et annoncé lors du dernier CAELV (Comité Académique de l’Enseignement des Langues Vivantes), qui pose divers problèmes : avec quels enseignants du primaire seront assurées les 500 classes bilangues de primaire prévues dans notre académie ? Quelle sera leur « compétence » à enseigner deux langues vivantes en plus de toutes les autres matières ? Comment le rectorat pourra-t-il préserver, à cette échelle-là, la diversité des langues enseignées en primaire, au collège et ensuite en lycée ?
Quelles incidences la certification, les directives européennes, mais aussi la crise des recrutements, ont-elles sur notre enseignement, déjà lourdement grevé par des classes de langue surchargées en collège comme en lycée, la multiplication des postes à cheval et des Heures Supplémentaires, notamment en collège, et par des horaires bien trop réduits en lycée ? Comment, dans ces conditions, amener nos élèves au niveau de langue élevé dont rêvent les technocrates européens sans pour autant négliger de les sensibiliser en profondeur à la civilisation et à la culture des autres pays ?
Si les profs de LV « tirent pas mal la langue » en ce moment, ni eux ni le SNES ne restent inactifs devant les problèmes : dès le printemps une pétition (cf. le site national du Snes) concernant l’oral du bac LV , dont l’APLV est signataire, a été lancée par le SNES au niveau national ; le SNES est intervenu à de multiples reprises, et continue d’intervenir, auprès du ministère à ce sujet (voir la dernière US et la lettre électronique envoyée aux collègues de LV syndiqués) ; des associations de langue ont lancé une pétition pour obtenir des « sujets zéro »... Nous sommes aussi intervenus auprès du Recteur de Montpellier lors du dernier CAELV pour demander un cadrage académique des oraux de langue, une formation des collègues, une semaine banalisée pour les oraux, souligner les problèmes d’équité que posent ces nouvelles épreuves, l’inquiétude des collègues et la surcharge de travail, pour laquelle le ministère ne prévoit à ce jour pas de rémunération.
Pour faire le point sur les « bougés », sur ce que le Snes a obtenu à ce jour du ministère, pour partager nos expériences et les problèmes que nous rencontrons, pour envisager les actions à entreprendre, au niveau national et académique, le Snes organise un stage destiné aux collègues de Langue Vivante de notre académie, avec la participation de Marc Rollin, du secteur LV du Snes national.
Ce stage aura lieu le jeudi 21 février, au lycée J. Monnet (Géode), à Montpellier
Inscrivez-vous au plus tôt en raison des délais nécessaires pour obtenir l’autorisation d’absence. L’autorisation d’absence pour stage de formation syndicale est de droit : la demande doit être déposée au moins un mois avant la date du stage.
Pour participer à ce stage, demandez au responsable Snes de votre établissement (ou à la section académique du Snes) le modèle de demande d’autorisation d’absence, et la fiche d’inscription à nous retourner.