Mardi 18 mars, la Fonction Publique en grève
À l'appel des fédérations de la Fonction Publique : FSU, UGFF-CGT, Solidaires, FO…
Le 18 mars, avec l'ensemble des fonctionnaires, mettons-nous en grève et manifestons.
Mobilisons-nous dans tous les établissements,
- Pour nos salaires : arrêt du gel des salaires, rattrapage des pertes subies
- Pour l'emploi public, pour des créations de postes permettant d'assurer correctement les missions de la Fonction Publique.
- Pour un collectif budgétaire dans l'Éducation Nationale pour la prochaine rentrée
- Pour la revalorisation de nos métiers dans toutes ses dimensions : salaires, indemnités, carrières, conditions de travail… avec de premières mesures significatives dès maintenant.
Le maintien du gel des salaires, les récentes déclarations du Président de la République, notamment lors de ses voeux, puis le « jeu » des déclarations et démentis sur l'éventualité, à l'étude à Bercy, d'un gel des promotions des fonctionnaires, montrent que les choix faits aujourd'hui par le gouvernement sont très loin de répondre aux attentes de tous ceux qui, après des années de politique de démantèlement de la Fonction Publique, espéraient une véritable rupture de la politique menée en direction de la Fonction Publique et des agents de l'Etat.
Et le financement du « cadeau » de 53 milliards d'euros au patronat (pactes de compétitivité et de responsabilité), qui inquiète à juste titre tous ceux qui sont soucieux de l'avenir et des missions des Services Publics, fait peser de lourdes menaces sur la Fonction Publique et les fonctionnaires.
Le gel des salaires depuis 2010 a considérablement dégradé notre pouvoir d'achat.
La politique de réduction de l'emploi public, les coupes budgétaires, la poursuite des restructurations dans la plupart des ministères affaiblissent encore plus une Fonction Publique de moins en moins en mesure de répondre aux attentes de notre société et notamment de nos concitoyens les plus fragilisés par la crise et le chômage.
La situation dans l'Éducation Nationale, pourtant épargnée par les suppressions de postes et annoncée comme une priorité, n'est guère plus brillante.
Les créations de postes ne permettent même pas de faire face à la croissance démographique.
La dévalorisation de notre métier est aujourd'hui reconnue par tous, y compris au plus haut niveau de l'État.
Sa conséquence la plus visible : une crise des recrutements qui ne cesse de s'aggraver.
Des débuts de carrière à 1,1 fois le Smic pour un(e) certifié(e),
des jeunes collègues contraints à la colocation,
des salaires qui ont perdu 13% de leur pouvoir d'achat depuis l'an 2000,
des conditions d'exercice du métier de plus en plus difficiles
et encore aggravées par l'accroissement des injonctions hiérarchiques,la multiplication de tâches et réunions de toutes sortes qui n'ont souvent que de lointains rapports avec l'enseignement,
des carrières entravées par un management local de plus en plus pesant…
Cela doit cesser !
La revalorisation de notre métier et un impératif et une urgence !
Nous voulons que le ministère ouvre sans plus attendre des négociations, pour un ensemble de mesures programmées,
avec de premières mesures significatives dès
maintenant.
– télécharger le tract du SNES académique
– télécharger l’appel de la FSU nationale
– Lire l’appel unitaire FSU, CGT, FO, Solidaires
– Voir les horaires et lieux des manifestations du mardi 18 mars 2014