Le SNES académique reste plus que jamais dans l’action : la journée de grève du 19 mai a permis de mettre en avant la convergence des situations entre l’utilisation par le gouvernement du 49-3 pour faire passer la loi Travail et la promulgation, il y a un an, jour pour jour, du décret sur la Réforme du collège au lendemain d’une journée de forte mobilisation des collègues.
La présence du SNES et de la FSU a été remarquée dans les cortèges.
Le SNES-FSU est soucieux de l’avenir de la jeunesse et des conditions d’exercices des collègues et cela passe par :
– Une autre Réforme du collège, concertée avec l’ensemble des collègues
– La mise à plat de la Réforme du Lycée
– La revalorisation du métier par de meilleures conditions d’exercice nécessitant notamment d’accentuer les recrutements avec une véritable revalorisation des salaires
Ainsi, en raison du mouvement social, le GT a seulement commencé le vendredi 20 mai au matin et s’achèvera pour certaines disciplines mardi 24 mai après-midi (Lettres Modernes et Classiques, Mathématiques, Eco Gestion).
En ouverture de la commission, nous avons dû interpeller le rectorat sur les principes du paritarisme, sur les règles du mouvement spécifique Education Prioritaire et sur le traitement équitable des collègues en changement de discipline ou de corps par la voie de la liste d’aptitude ou du détachement. Il en allait de la défense des personnels quant à leurs droits individuels et collectifs à muter dans le cadre réglementaire des commissions paritaires.
Le GT vérification des vœux et barèmes pour le corps des CPE s’est tenu mercredi 18 mai sans le quorum requis : des commissaires paritaires, et parmi eux ceux du SNES, n’ont pu s’y rendre en raison d’un nouvel horaire communiqué moins de 24 heures avant le début des travaux ! Bien que les organisations syndicales aient prévenues de leur impossibilité à se rendre disponibles aussi rapidement, l’administration n’a pas jugé utile de reporter le GT !!!! Précédent fâcheux, s’il en est, car l’administration pourrait s’entendre avec certaines organisations pour le tenir sans la présence d’autres. Nos interventions appuyées ont permis d’obtenir la reprise des travaux lundi 23 mai ; il va sans dire que beaucoup de barèmes restent à corriger : les élus du SNES s’en chargeront lundi.
Contrairement à sa propre circulaire, pour le mouvement spécifique, le rectorat ne souhaitait pas affecter directement sur les postes spécifiques les collègues ayant reçu un avis favorable et classés en position utile, en les maintenant dans le mouvement général avec un barème « spécifique » extrêmement élevé. Cette décision aurait eu pour conséquence de considérer TOUS les postes en EP comme spécifiques et d’entraîner le blocage du mouvement. Les collègues actuellement en EP n’auraient pu sortir des REP et REP+ par des chaînes d’intra et permettre à d’autres collègues d’y entrer. Les collègues ayant un avis favorable, mais les moins bien classés, auraient pu faire les frais quant à eux d’une extension avec un barème sec.
Le retour de la procédure des ECLAIR revenait par la fenêtre !
Trois heures de discussion entre le rectorat et le SNES ont permis de mettre un terme à cette tentative ! Les collègues postulant au mouvement spécifique seront donc bien affectés en amont du mouvement général. Ceux non retenus avec un avis favorable seront contactés par l’administration pour qu’ils puissent choisir le maintien de leurs vœux en premier rang, un changement de rang ou leur suppression.
Une plus grande fluidité sera assurée : le SNES, c’est aussi la garantie d’un regard général sur le mouvement au profit de l’ensemble des collègues.
Les commissaires paritaires du SNES-FSU