<span
style='font-size:16.0pt'>Remplacement

<span
style='font-size:14.0pt'>Vous avez dit surnombres ?

Le nombre de TZR dans notre
académie est resté sensiblement le même que l’an dernier (près de 1100) mais la
pénurie de titulaires-remplaçants, qui a amené, l’an dernier déjà, le rectorat
à recruter près de 800 contractuels d’enseignement, s’annonce très inquiétante
en cette rentrée scolaire.

Dès la première semaine de
septembre, il n’y avait plus de TZR en documentation, arts plastiques, CPE dans
toute l’académie. Plus aucun TZR disponible en Maths dans les zones de Béziers,
Montpellier, Nîmes, plus de TZR d’Allemand ( !) dans l’Aude, de SVT dans
les P.O. et l’Aude, d’Histoire-Géographie dans le
Gard et la Lozère
est sinistrée dans de nombreuses disciplines, notamment en Education Musicale.

Dans la plupart des disciplines,
la situation est aujourd’hui déjà très tendue et tout porte à penser que les
remplacements vont poser de sérieux problèmes cette année.

Les TZR viennent en effet d’être
utilisés en grande partie pour assurer les heures d’enseignement que les suppressions
de postes imposés artificiellement en juin ont laissé vacantes.

La pression risque donc d’être
très forte sur tout le monde cette année : remplacements à l’interne,
heures supplémentaires, pour les titulaires de poste. Et pour les TZR,
multiplication des affectations hors zone, hors matière à cheval.

Les commissaires paritaires du
SNES ont pu s’appuyer sur les actions menées l’an dernier pour que les TZR
affectés hors-zone conservent leurs rattachement d’origine et touchent les
ISSR. Pour le cas où cette règle ne serait pas respectée, comme pour tout
problème concernant votre affectation, vos indemnités, contactez-nous très vite
au SNES académique. Nous interviendrons plusieurs fois par semaine au rectorat.

 B.
Gély