19 mars, une mobilisation exceptionnelle ! Plus forte encore que le 29 janvier !

Plus de 45 000 manifestants à Montpellier, 35 000 à Nîmes, 30 000 à Perpignan, 10 000 à Narbonne, 7000 à Carcassonne, 5000 à Béziers …
En tout, plus de 130 000 manifestants pour notre Région, 20 000 de plus que le 29 janvier !
Prés de 3 millions pour l’ensemble du pays !
Une grève largement majoritaire dans l’Éducation Nationale, même si les taux sont légèrement inférieurs à ceux du 29 janvier : 57,4% de grévistes dans les collèges (60,5%) et dans les lycées (53,9%) de notre académie (6% de moins que le 29 janvier)
Des dizaines de milliers de tracts distribués aux parents d’élèves et à la population
Un soutien largement majoritaire de l’opinion publique

Après le succès de la journée nationale interprofessionnelle du 29 janvier, alors que les mobilisations se poursuivent contre les suppressions de postes, pour mettre en échec les tentatives du ministre de « faire passer » en catimini sa réforme des lycées et pour exiger une autre réforme, alors que celle des enseignants du supérieur et des étudiants, notamment pour exiger une autre réforme de la formation des enseignants, continue de se développer, le nombre et la puissance des manifestations et des grèves qui ont marqué la journée du 19 mars montrent que le mouvement social qui est en train de se construire se développe, que la détermination des personnels de l’Éducation Nationale, et de l’ensemble des fonctionnaires à défendre la Fonction Publique et les Services Publics se renforce encore.

Au soir de cette journée exceptionnelle, la balle est dans le camp du gouvernement, qui ne peut rester sourd à l’exigence de plus en plus forte des personnels, des parents, des étudiants et des lycéens, d’une autre politique pour le Service Public d’Éducation, pour ses personnels et pour l’avenir des jeunes de notre pays, à l’exigence des fonctionnaires et des salariés du public d’une autre politique pour la Fonction Publique et les Services Publics, à l’exigence de l’ensemble des salariés d’une autre politique de l’emploi, des salaires et des droits sociaux.

Le Snes appelle les collègues à se réunir en AG dans chaque établissement pour débattre et décider des suites de la mobilisation, et à développer les actions, avec les parents d’élèves, dans les établissements et les départements contre les suppressions de postes et pour exiger les créations de divisions, d’options, de dédoublements et de postes nécessaires.

L’ensemble des organisations syndicales vont se réunir demain, au niveau interprofessionnel. Le Snes et la Fsu y feront notamment la proposition de nouvelles actions unitaires nationales dans un délai rapproché.